COLLOQUE | Vichy et après : l’écriture «occupée» | Paris, 30 mai – 1er juin 2012
8 mars 2012 § 1 commentaire
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Un demi-siècle après la Seconde Guerre mondiale, les traumatismes de ce conflit continuent d’occuper les esprits comme l’espace littéraire et visuel. Les mémoires de Vichy et de l’Occupation nazie sont présentes dans des succès français et internationaux autant que dans des romans controversés ou moins diffusés. Ils mettent en cause les vérités des historiens, les visions des créateurs antérieurs.
Parmi les nombreuses questions – dont certaines se croisent, en voici quelques-unes qui permettront de dégager des axes, et par rapport auxquelles la réflexion se situera:
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Est-il encore possible de parler d’un seul moment du passé, de représenter isolément un moment du passé?
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Est-ce que le texte hybride contemporain, qui mélange le fictionnel, l’histoire, la mémoire, et même l’autobiographie représente la nouvelle face du roman historique?
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Du visuel au textuel, les représentations diffèrent-elles ? Comment s’articulent-elles?
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Comment les traumatismes familiaux et/ou nationaux ont-ils été transmis aux/par les générations successives? Tabous et limites de la représentation.
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La représentation textuelle hantée propose-t-elle une nouvelle phase de la mémoire telle qu’elle se manifeste aussi dans le cinéma et la politique?
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Écrivains de deuxième ou troisième génération, ou écrivains non acteurs du drame… Quels usages font-ils du savoir historique ? Écrivent-ils à partir de lui ou dans ses trous? Substituent-ils à cette source autorisée d’autres sources – journaux ou intertextes littéraires?
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Quelle est la part du recyclage, de l’innovation et du pastiche dans les créations?
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Peut-on dire que certains créateurs mettent en cause non seulement les vérités des historiens, mais la notion même de vérité?
Lieu : Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 – Maison dela Recherche – Salle Claude Simon, 4 rue des Irlandais, Paris 5e (et une demi-journée à Reid Hall-Columbia University).
Organisateurs : Marc Dambre, Richard J. Golsan et Christopher Lloyd EA 4400 – Écritures de la modernité, littérature et sciences humaines.
Revin la ce spunea Soljeniţîn. Să revedem întâi rolul evreilor în istorie (mai ales în cea a Răsăritului Europei !). Apoi, printr-o lucidă « istorie », să vedem rolul fiecărei naţiuni în istoria mondială !
Nu sunt xenonofob, nici antisemit, dar o punere la punct ar fi benefică. (Mă îndoiesc că se va face vreodată !)
Je reviens à ce que disait Soljenitzyine. Voir, tout d’abord, le rôle joué par les Juifs dans l’histoire (surout dans l’Est de l’Europe !). Puis, par une lucide « histoire », voir le rôle de chaque nation dans l’histoire mondiale !
Je ne suis pas du tout xénophobe, mais une mise au point serait bénéfique. (Je doute que…)
Parmi d’autres, j’ai traduit Jacques Attali: Les Juifs, le monde et l’argent.
Ca me dit quelques chose !